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Quand l'environnement influence l'apprentissage

Dernière mise à jour : 28 févr. 2020

Il vaut mieux s'y sentir bien.


Elles sont de plus en plus nombreuses, ces entreprises, à aborder la question des nouveaux environnements d’apprentissage. Et pour cause, la recherche ne cesse de le démontrer : l’espace, comme étendu et lieu d’interactions, modifie fortement le processus d’acquisition des connaissances. Mieux, il viendrait augmenter notre réactivité et notre productivité. C’est en tout cas ce que démontre le Center for Educational Research and Innovation (CERI) dans son rapport ”Des environnements d’apprentissage innovants”, publié en 2008.


L’économie créative est aussi une société de l’apprentissage, dans laquelle tous les professionnels doivent s’efforcer d’acquérir de nouvelles connaissances tout au long de la vie. Il est désormais désormais impensable que l’éducation ne soit dispensée que jusqu’à un certain âge, au-delà duquel tout apprentissage serait superflu. L’espace de réflexion et l’espace de travail jouent un rôle fondamental dans cette évolution.


Il ne s’agit donc pas d’évoquer la question du bien-être au travail, mais bien celle de l’optimisation des qualités requises aux travailleurs pour être performants. C’est l’une des raisons pour laquelle le champ lexical évolue. Le salarié n’est plus un employé mais un apprenant.


Ainsi, le lieu de travail comme environnement d’apprentissages formels et informels devient donc un espace de socialisation, de créations, de collaborations où l’individuel navigue conjointement avec le collectif.



 

L’évolution des modèles éducatifs à l’origine des transformations du monde du travail

Né à l’ère industrielle, le modèle éducatif standard est parvenu à produire des diplômés dotés des compétences requises pour participer à l’économie industrielle. Le passage à une économie de l’innovation généralement observé dans


le monde a cependant montré que le modèle standard présentait certaines faiblesses. Les principes issus de la recherche en sciences de l’apprentissage nous permettent aujourd’hui de nous acheminer vers de nouveaux modèles. “Les sociétés qui parviendront à concevoir, conformément à ces principes, de réels modèles d’apprentissage alternatifs, détiendront la clé de la réussite au XXIe siècle“(OCDE, 2000, 2004).


Les bouleversements liés au numérique ont profondément transformé les rapports aux enseignements et de la même façon, les liens entre les collaborateurs dans l’entreprise. Ce sont donc bien les questionnements autour des évolutions pédagogiques et fonctionnelles des espaces scolaires qui ont simultanément interrogé ce que nous entendions par espaces de travail.



C’est donc dans la perspective de prolonger les apprentissages au-delà de l’unité de temps et de lieu que nous sommes aujourd’hui en capacité d’aborder la reconfiguration architecturale et organisationnelle des espaces d’apprentissage classiques.


 

Agrandir l’espace pour élargir l’horizon de l’entreprise

Interroger le décloisonnement, l’élargissement et le design de nouveaux espaces, c’est entamer une réflexion forte sur l’organisation générale de nos formes de travail. C’est introduire à l’intérieur même de nos habitudes professionnelles, la posture de l’apprenant. C’est prendre en compte les pratiques et les usages des salariés pour optimiser la qualité de leur attention, la qualité de leur concentration et à termes, stimuler leurs performances.


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